Ne pas oublier sa vision

Ne pas oublier sa vision

Il y a quelques années, le 23 janvier 2014 je publiais une courte histoire sur mon blog.

Il me semble qu’elle est extraite du livre « La Semaine de 4 heures », mais je n’en sais rien.

( Non, je ne l’ai pas lu ce livre 🙂 )

L’histoire du pêcheur Mexicain et de l’entrepreneur Américain

Cette histoire je voudrais te la partager aujourd’hui, je t’explique pourquoi juste après :

Au bord de l’eau, dans un petit village mexicain, un bateau rentre au port.

Un américain qui est là, complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses prises et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer.

–  » Pas très longtemps « , répond le Mexicain.

–  » Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus?  » demande l’Américain.

Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffisent à assurer la subsistance de sa famille.

– L’Américain demande alors :  » Mais que faites-vous le reste du temps?  »

– « Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis, nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie. »

– L’Américain l’interrompt :  » J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre votre poisson à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico, Los Angeles, puis peut-être New-York d’où vous dirigeriez toutes vos affaires.  »

– Le mexicain demande alors :  » Et combien de temps cela prendrait-il ?  »

–  » 10 ou 20 ans « , répond l’Américain.

– Et après?

–  » Après? C’est là que ça devient intéressant « , répond l’Américain en riant,  » quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions.  »

–  » Des millions? Mais après? – Après?  »

–  » … Vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis… »

Quel est ton objectif ?

Et toi, quelle est ta vision ?

Après quoi cours-tu ?

Parfois on se dit, je veux être libre pour pouvoir passer du temps avec ma famille, pouvoir voyager et kiffer…

Et finalement, dans notre course au Million, on oublie de le faire au quotidien.

Tu veux un exemple ?

Un exemple dont je ne suis pas très fier ?

Ces derniers moi, si tu me demandais c’est « c’est quoi ton objectif pour cette année? »

Je te répondais  » faire 300.000€ »…

Sérieusement ?

C’est ça mon objectif ?

Je viens d’avoir un bébé il y moins d’un mois.

Mes parents commencent à être âgés, fatigués…

Et put*in… la réponse qui me vient en premier quand tu me dis « c’est quoi ton objectif? »

Je te parle d’argent.

Alors que j’en ai pas besoin.

Si je fais la moitié de ce que j’ai fait l’an dernier ça me suffit largement.

Bien sûr, ceux qui me posent cette question sont souvent entrepreneurs,

et attendent une réponse qui concerne mon business…

Mais le risque à force de se le répéter, c’est que ton objectif business, devienne ton objectif de vie…

Parmi les enseignements que j’ai compris ces dernières années,

il y en a un que j’essaye de me rappeler au quotidien.

Mais parfois, je me perds dans la course au succès…

Parfois je m’oublie…

La vie passe très vite.

La vie passe trop vite.

Aucun d’entre nous n’est immortel et tout ce que tu remets à plus tard… ce sera peut-être trop tard.

C’est bien de travailler dur pour demain.

De construire pour demain….

Et d’avoir une vision pour demain…

Mais n’oublie pas de vivre aujourd’hui,

parce que demain c’est loin.

A demain Inch’Allah,

Amin

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